Le
processus de vieillissement est très complexe et multifactoriel. Plusieurs facteurs
peuvent jouer un rôle important dans ce processus. Ils sont d’ordres génétiques,
ils interviennent en cas d’altérations du fonctionnement cellulaire ou des
systèmes de protection contre l’oxydation. Il y en a d’autres comme le rôle des
modifications du métabolisme des protéines telle la glycation non enzymatique.
La glycation est provoquée par la
trop forte concentration de sucre dans le sang (comme c’est le cas dans le
diabète.).
Une
définition sociale, selon l’OMS, utilise l’âge de cessation d’activité
professionnelle, nous entrons, donc,
dans la vieillesse à 55, 60 ans et plus. Pour le calcul des taux d’équipements
et de services destinés aux personnes âgées, l’âge de 75 ans est retenu. Enfin
l’âge moyen constaté dans les institutions gériatriques est d’environ 85 ans.
La perception de sa vieillesse ou de celle des autres est très variable selon
les personnes.
Nous notons que le vieillissement s’accompagne d’une diminution des capacités fonctionnelles de l’organisme. D’une façon générale, cette altération se manifeste dans les situations qui mettent en jeu les réserves fonctionnelles (effort, stress, maladies aiguës). Cette diminution des réserves fonctionnelles induit une réduction de la capacité de l’organisme à s’adapter aux situations d’agression. les systèmes de régulation de paramètres physiologiques s’avèrent moins efficaces en avançant dans l’âge.
Sur le métabolisme la composition de l’organisme se modifie au cours du vieillissement. Ce dernier s’accompagne à poids constant, d’une réduction de la masse maigre et d’une majoration proportionnelle de la masse grasse (en particulier viscérale).
Sur
les systèmes nerveux , il faut mentionner la diminution du nombre de neurones corticaux,
la raréfaction de la substance blanche et la diminution de certains neurotransmetteurs
intracérébraux. le vieillissement du système nerveux central se traduit par une
augmentation des temps de réaction et par une réduction modérée des
performances mnésiques concernant notamment l’acquisition d’informations
nouvelles.
Les
organes des sens sont, aussi, touchés par le vieillissement oculaire qui s’accompagne
d’une réduction de l’accommodation (presbytie) gênant la lecture de près. Ce
processus débute en fait dès l’enfance, les conséquences fonctionnelles
apparaissent vers l’âge de la cinquantaine.
Le
débit cardiaque au repos est stable et peu diminué à l’effort en vieillissant.
Cependant, le vieillissement cardiaque s’accompagne de modifications
anatomiques : augmentation de la masse cardiaque et de l’épaisseur pariétale du
ventricule gauche ce qui provoque un moins bon remplissage ventriculaire.
La diminution de la
capacité ventilatoire est entrainée par la réduction du volume des muscles
respiratoires
Alors pour mieux
vivre que faire ?
Plusieurs
possibilités s’offrent à nous, l’éventail des activités lorsqu’il est ouvert
est riche. Je vais me consacrer pour l’instant à une gymnastique peu connue : la
gymnastique cognitive. Je reviendrais dans une autre publication sur la
gymnastique corporelle car l’équilibre des deux nous permet de mieux vivre de
mieux vieillir.
Avec la gymnastique de la mémoire ou gymnastique cognitive, l’objectif est de proposer une série d’exercices axés sur l’attention et la concentration de façon ludique pour simplement entretenir, réveiller notre cerveau qui semble s’endormir en vieillissant. De nombreuses activités peuvent être pratiquées seule ou à plusieurs. L’intérêt, quand même, est de privilégier l’intérêt d’être en relation avec l’extérieur afin d’éviter l’isolement. Stimuler ses pensées, rafraîchir nos connaissances, et tout cela sans stress, en prenant le temps de réfléchir avant de donner une réponse. En un mot ces exercices permettent de stimuler les neurones. Le cerveau a besoin d’être entraîne, comme le corps, pour être performant. En vieillissement, nous arrivons progressivement à limiter nos stimuli et donc à ne pas faire travailler notre cerveau. Par automatismes, avec des actions habituelles notre cerveau n’est pas stimulé ce qui entraîne un manque d’entretien et certaines zones s’endorment progressivement pour devenir inertes. Les processus cognitifs intéressés par l’entrainement sont nombreux :
mémoire
visuelle
mémoire
auditive
mémoire
visuo-spatiale
mémoire
spatiale
mémoire de
travail
attention focalisée
attention
partagée
attention visuospatiale
fonctions
exécutives
Pour vous mettre à
l’entrainement
L’aspect cognitif est un tout. Pour améliorer sa mémoire il convient de ne pas négliger les capacités d’attention. La durée de l‘entrainement, oui nous parlons d’entrainement, doit être réalisé sur plusieurs semaines voir plusieurs mois et régulièrement. Même si la durée des séances est variable, la durée moyenne est de 30 minutes, cela dépendra des capacités d’attention de chacun. Rappelons-nous que les séances d’entrainement ne sont pas une corvée, elles doivent rester un plaisir.
Nous ne donnerons pas d’exemple, ici, car les exercices doivent être
adaptés en rapport avec vos centres d’intérêt. Et, surtout n’oubliez pas les
activités physiques…..